THE STRAIN a walk among the graves + born to die ✝ MESSAGES : 120 ✝ INSCRIPTION : 24/11/2013 ✝ CRÉDITS : uc. ✝ LOCALISATION : Au milieu des ténèbres, dans l'ombre des ruelles.
| Sujet: CONTEXTE Jeu 7 Aoû - 19:10 | |
| contexte red right hand GREENVILLE, GÉORGIE – 2015. Il y a de ces mots qui dépassent la pensée, de ces rumeurs qui dépassent l'entendement. Il y a de ces cris qui dépassent l'imagination et bercent les récits d'une époque amer. Sur cette terre vaine, où la crasse n'est que poussière et où le monde n'est qu'un tas de ruines, se mêlent d'étranges gémissements. On entend souffler à travers le vent de bien tristes histoires sur de pauvres cadavres articulés. On entend souffler à travers ces sinistres forêts de biens tristes histoires sur ce monde infâme, là où le mal règne en maître depuis une année déjà. On entend ces légendes retentirent à travers les paysages, sans jamais en comprendre l'origine. Ces carcasses assoiffées de sang, ces créatures vivantes, mortes, venues hanter les ruelles en quête de chairs fraîches. On entend souffler à travers le vent de bien tristes histoires, oui. Des histoires sur des morts revenus à la vie ; des zombies. Des histoires sur des humains affamés de leur propre chair ; des prétendus rôdeurs. Des histoires sur des bêtes aux yeux rouges, des hommes devenus chasseurs et proies de ceux qui furent frère, fils, père, de créatures malfaisantes à la peau pourrie, au cerveau détruit. Oui, il y a de ces rumeurs qui dépassent l'entendement, de ces légendes qui dépassent l'imagination et percent le berceau de ce monde jusqu'à l'en frôler. « Des cendres elle était née, des cendres elle vivait et des cendres elle s'éteindrait. De désespoir et de souffrance, de visions d'horreurs et de cris à jamais stoïques, elle s'épanouissait à travers l'horizon. Monde noir entouré de gris, monde douloureux entouré de nuées argentées, monde dévasté. Ce monde d'épaves, ce monde impalpable où les jours rimaient avec d'éternelles silhouettes agonisantes. La peur au creux des reins et même à travers la poussière, cette peur qui était partout. On disait que des poignées de cendres rugissaient les regrets, que c'étaient des poignées de cendres que la mort se répandait. Là où son courant écarlate s'étendait, sa rivière déversait au rythme ô combien palpitant l'odeur putride d'une fin évidente. La violence et l'interdit, tout ne faisait qu'un en ce monde parsemé de sang. De cet univers déchu au goût de cendres, de cet univers déchu où la poussière n'était que le quotidien de squelettes incapables de se mourir, de cet univers saisissant dans lequel grandissaient enfants et parents, dans lequel se mêlaient horreur et frissons. De cet univers dans lequel le monde poursuivait sa quête échouée, ce monde cruel, haletant. De cet univers, de cette terre vaine, vous vivrez. »
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