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MORT HIER. (ROOS)

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MessageSujet: MORT HIER. (ROOS) MORT HIER. (ROOS) EmptyVen 3 Avr - 16:36



roos styrsen
in the land of gods and monsters

✝️ NOM : La fierté de ses anciens, la rage dans les veines. Le passé peint sur le visage, ancré au cœur comme un navire à la mer. L'enfant perdu devenu homme, le plaisir de ses parents. Styrsen, la famille aux multiples échecs. La famille de moins que rien, de bons à rien. Le néant dans l'esprit, les mains bonnes à bâtir des murs, à vider une vieille bouteille de rhume. Et pourtant, le voilà. L'enfant perdu devenu homme.   ✝️ PRÉNOM : Roos, c'est le murmure dans la nuit, le souffle sur votre nuque. Roos, c'est l'éternel frisson qui parcourt votre chair et caresse votre peau. Roos, c'est l'enfant perdu, l'enfant vain. L'enfant qui nage encore et encore dans une éternelle mer de désespoir. Roos, c'est l'éternelle symphonie d'un curieux orchestre. D'une horrible mélodie, qui dure des heures ; des heures d'un quart d'heure. Roos, c'est l'Enfer. ✝️ AGE : Trente-huit années d'errance sur cette terre vaine. Trente-huit années, la peur au ventre, la rage au creux des reins. Tel le vent qui se soulève, il s'est acharné de ses mains sales. Pendant trente-huit années. Trente-huit ans, qu'il marche comme un cavalier noir sur cette terre vaine. Trente-huit ans, déjà.   ✝️ LOCALISATION : Il navigue sur cet océan de regrets, l'âme en désespoir. Il marche à travers les paysages, perce l'horizon sans jamais faire demi-tour. Il est le vent glacial qui trace sa route. Sa sinistre et éternelle route, parmi les rôdeurs, parmi les vilains, parmi les morts. Il tourne en rond, la vague à l'âme. Le cœur solitaire, les routes désertes, les forêts enfuies.    ✝️ DATE ET LIEU DE NAISSANCE : C'était une époque différente, un paysage différent. La grande ville, Atlanta, durant l'hiver ; décembre 1977. C'était une toute autre époque, oui. Une époque de bonheur et d’insouciance.  ✝️ NATIONALITÉ ET ORIGINES : Il est l'enfant de cette terre vaine, de cette macabre erreur. Il est l'enfant du pays, de la grande Amérique. Il a le sang du continent dans les veines, le parfum de sa région teintée au creux du visage.    ✝️ ORIENTATION SEXUELLE : Amoureux des femmes, d'une en particulier. Il admire ses délicates courbes, son exquis parfum. Amoureux de ses longues chevelures, de ses tendres visages et de ses peaux pâles. Il aime la femme, la déteste, la méprise et l'admire.  ✝️ STATUT FAMILIAL : Son amour de toujours, sa bien-aimée épouse. Elle oppresse son oeur, hante ses pensées. Elle est le démon de ses rêves, la pulsation de son cœur. Elle est son tout, son unique, son plus beau lui.   ✝️ PROFESSION AVANT L'EPIDEMIE : Il était la force de son pays, le pur militaire. Il voyageait à travers le monde, à travers les continents pour répandre le bien tout autour de lui. Il était le parfait soldat ; celui que tous rêvait d'être.     ✝️ OCCUPATION ACTUELLE : C'est le vagabond de l'apocalypse, le chien errant de ces monstres. Il a le regard rivé sur sa propre survie, sur l'âme en trouble de ces démons. À la recherche de sa bien-aimée, disparue. À la recherche de  corps animés, épargnés. Il est le vagabond, le  triste et solitaire vagabond.  ✝️ CRÉDITS : The road et infernalanxiety ✝️ GROUPE : Le vagabond. Le voyeur. L'errant. Le renard. Le vent. Le bon. Le fossoyeur. Le pillard. Shades of cool.


who are you really?
Il est l'éternel murmure qui s'étend à travers les paysages. Il est le souffle glacial qui marque le temps, marque le vent. Le vilain, le maniaque, le bon à rien. Celui qui se rit des autres, celui qui se meurt d'autrui. Il est le bon à tout, le gentil, l'agaçant. Il est le miroir voûté, l'incapable désespéré. À travers les levers du soleil, à travers les nuances de la lune. Il change, se transforme, se métamorphose. Il est le renard brisé par son passé, par ses nuées de gris, ses nuées de noirs. Par cette couleur écarlate qui s'épanouit partout autour de son pauvre corps meurtri. Et son cœur, assassiné. Et son visage, fatigué. Alors il attend, patiemment. Il attend patiemment que l'on vienne le sauver. Lui et sa belle âme en peine. Lui et son éternelle femme. Il est mort, le renard. Mort comme un centaure, comme un rôdeur. Il erre, voilà tout. Sans espérance, sans amour, sans lumière. Il attend, simplement. Désespéré. Fatigué. Assassiné. Meurtri. Vil et vif. Il attend son réveil. Le réveil qui le sauvera d cette longue chute. Son atterrissage, sa femme. Sa beauté, son doux, son parfum. Mais il se sait vain. Avec ses idées noires, ses pulsions écarlate et sa colère grisâtre. Il est l'hanté. Il est le mauvais. Il est le sauveur.  Il est le chien errant. Il est le pauvre enfant.
Il est mort, le renard.  
into the wild
Feu et flamme, il est la braise ardente qui s'étire sur le rivage. Celui qui court vers sa perte. Celui qui coule dans les aires. Celui qui se perd dans le lointain. Celui qui cherche, en vain. + Vagabond, il traîne dans les paysages. Le cœur lourd, le cœur amer. Il crée son propre naufrage. Avec ses pulsions. Ses meurtres sans raison. Dangereux loup, vil renard. Qui se meurt. + Alors il court, encore et toujours. Le renard de sa dame, le renard de la femme. L'infâme. Il cherche, part en vadrouille. Les bras lourds. Les jambes décousues. Le visage amer, dépourvu d'amour. Sans elle. + Dangereux renard. Avec ses foutues pulsions, ses fichues illusions. Sans elle, jamais avec elle. Avec son visage marqué par le passé. Ses rides ancrées de souvenirs. Cette éternelle plaie au creux des reins. Ses mains vides, son esprit avide d'elle. + Avec son couteau impulsif, ses nerfs maladifs. Il inspire la confiance, la méfiance. Il inspire le malheur, expire le bonheur. Qu'il est fout, le renard. Le loup enfui, les pensées malades de cet homme maudit. Rongé de l'intérieur, brûlé vif au cœur. +  


✝️ pseudo/prénom : the road/vanessa ✝️ âge : dix-neuf ans ✝️ pays : france, lorraine ✝️ fréquence des visites : 7/7 ✝️ comment avez-vous trouvé le forum ? hum hum ✝️ vos impressions sur celui-ci ? hum hum hum  ✝️ mot de la fin : sortez vos revolvers, aiguisez vos sabres, ça va croquer du zombie  MORT HIER. (ROOS) 3701651680

FEAT MATTHEW GOODE


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<font class="avatarpris">MATTHEW GOODE</font> ✝️ roos styrsen


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MessageSujet: Re: MORT HIER. (ROOS) MORT HIER. (ROOS) EmptyVen 3 Avr - 16:36




So light 'em up


GUILT

Quelqu'un pour qui vivre. Quelqu'un pour qui pleurer, pour le sauver de ses péchés. Il avait besoin de quelqu'un. D'une ombre passagère. D'un éclat éternel. D'un quelqu'un pour qui mourir. D'un quelqu'un pour qui survivre. Quelqu'un pour poser sa main dans la sienne, l'oublier de ses malheurs. Pour cesser que son corps ne se corrompt un peu plus encore, que son cœur ne se meurt devant la vie. Il avait besoin de quelqu'un. Quelqu'un pour qui panser ses blessures, pour qui guérir l'incessante plaie qui creusait son cœur depuis trop longtemps déjà. Dans le lointain, quelqu'un pour l'accompagner. Dans le lendemain, quelqu'un pour le guider. Et dans la vie, quelqu'un pour l'épargner. Lui, le soldat malade. Celui qui avait tout perdu. Son sang, son passé, son visage amusé. Il était l'incarné, le désabusé, le blessé. Le soigné. Avec ses souvenirs, ses beaux souvenirs. Ses tristes souvenir, ses souvenirs.

Elle était belle. Belle comme un matin d'été, comme une braise dans l'hiver. Belle comme un perpétuel scintillement, un lointain horizon. Elle était belle. Avec ses longs cheveux bruns, ses grands yeux sombres et son corps abîmé. Elle lui avait incendié le cœur, brûlé les mains. Avec son sourire déchiré, ses pensées sordides et son teint maladroit. Elle était belle. Belle comme une brise d'été, comme un soir d'hiver. Avec son triste passé, ses mauvais souvenirs et son regard assassin. Il l'avait sauvée, avec ses jolis mots. Sauvée de ses maux à elle ; à cette grande femme. Sa femme, celle pour qui il se consumait. Il en brûlait de désirs, en consumait de bonheur. Elle était l'étincelle qui le tuait à petit feu, la flamme qui giclait sur son corps meurtri. Elle était son assassin, son paradis, son cœur en vie. Elle était belle. Belle comme le vent qui soulevait les feuilles, en été. Comme son parfum qui soulevait son cœur. Qui le faisait battre en une douce mélodie, une vertueuse symphonie. C'était un bel orchestre. Une belle femme, aussi. Elle en était sa flamme, sa femme. Avec son étreinte couleur argentée, ses paroles d'éclats dorés et ses blessures écarlates. Elle l'avait guérie de ses maux, comme il l'avait guérie des siens. C'était la pureté, la fantaisie d'un instant qui avait duré trop peu. Le lendemain oublié, le passé déchiré. Il l'avait perdue, sa belle femme. Elle avait été belle, dans ses souvenirs. Belle comme un matin d'été, comme une braise dans l'hiver. Belle comme une brise d'été, comme un soir d'hiver. Sa belle, sa douce, sa bien-aimée. Son amour de toujours. Il l'avait perdue. Maintenant, il avait l'âme en peine. Maintenant, il avait l'âme errante, le regard pendant. Mort, brûlé, assassiné par sa non-présence.

Avec ce sang. Cette puanteur qui, partout où il se rendait, le suivait. Ils étaient là, autour de lui. Ces créatures de chair et de sang, affamées à l'idée de dévorer son cœur. Ces bêtes mortes, ces cadavres ambulants. Il les trouvait fascinantes, avec leur éclat mort, leur regard chagrin. Elles le fascinaient, l'amusaient, l'épanouissaient. Avec leur parfum répugnant, leur sourire dansant. C'était l'affaire de sa vie, l'affaire de ses cris. La peur au ventre, la douleur au creux des lèvres. Et chercher son visage dans la foule, chercher son visage parmi les morts. Les regrets ancrés à l'âme, les remords plantés au souffle. Perturbé, amoureux, désespéré, fou des deux. Effrayé, amusé, détesté. Et chercher son corps parmi les débris, chercher son corps parmi les ruines. Hanté par ses souvenirs, par ses douleurs d'antan. L'enfant du pays qui creuse sa propre tombe, qui court vers sa perte. Sa chute, lente. Insuffisante. Douloureuse pour l'amoureux qu'il était. L'amoureux qu'il est. L'amoureux déchu. L'amoureux perdu, l'amoureux imbu.

Avec ses souvenirs pour seuls compagnons. Ses souvenirs pour le ramener un peu plus, à chacun des battements de son triste cœur, à la mort. Sa route, longue et éternelle, qui se joue de lui. À tourner en rond parmi les errants, à tourner en rond parmi les visages. À vagabonder, l'âme d'humeur vague. L'âme rougeâtre, qui se saigne d'elle-même. À créer ses propres maux, à hurler de ses souffrances qui ne finissent pas. Qui ne se finiront jamais plus. Sans elle pour les panser. Sans elle pour les guérir. Sa femme, sa belle. L'errant, le chien malade. Le soldat qui fuit. Le déserteur qui se bat contre sa propre existence alors qu'il se sait vain. L'espoir ancré sur le visage, les mains salies par les regrets. Et elle, quelque part.



there's a storm on the street but you still don't run.

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